Les luminaires sont comme les voitures. Leur rendement est maximal en matière de carburant et d’énergie quand ils sont à l’arrêt… c’est implicite mais incontestable !
L’industrie de l’automobile utilise une technologie relativement récente qui permet aux véhicules de détecter lorsqu’ils sont immobiles, et par conséquent d’éteindre le moteur. Fini les moteurs au ralenti dans les bouchons et aux signaux d’arrêt – quelques secondes précieuses de consommation de carburant sont ainsi économisées avec toutes les implications profondes en matière d’économies d’énergie, de dépenses et de préoccupations environnementales que cela sous-entend.
L’industrie de l’éclairage comprend aussi ce phénomène, c’est pourquoi elle utilise des détecteurs de mouvement dans les espaces intérieurs, et plus important encore, l’absence de mouvements.
Il existe deux types de détecteurs de mouvement, à savoir les détecteurs d’occupation ou de présence et les détecteurs d’absence.
Les éclairages commandés par des détecteurs d’occupation, qu’ils soient avec ou sans fil, sont rentables dans les endroits qui sont utilisés par intermittence. Ceux-ci incluent les escaliers, les salles de pause, les salles de conférence et les toilettes. Ils conviennent aussi bien dans les salles de classe, les laboratoires, les entrepôts, les garages et les parcs de stationnement.
Ils seront, cependant, probablement moins rentables dans les bureaux aménagés dans des espaces ouverts ou dans les halls d’entrée où le trafic est constant à longueur de journée. Dans de tels espaces occupés régulièrement durant la journée et inoccupés durant la nuit, il vaut mieux contrôler l’éclairage à l’aide de détecteurs temporisés.
Les détecteurs d’absence peuvent potentiellement fournir de plus grandes économies d’énergie que les détecteurs d’occupation parce qu’ils laissent les occupants choisir d’allumer ou non la lumière. Ils sont idéaux pour les bureaux et les salles de conférence. Ainsi, lorsque la lumière ambiante passant par les fenêtres est suffisante par exemple, les occupants peuvent choisir de ne pas allumer du tout la lumière. Ils peuvent aussi convenir dans d’autres pièces, lorsqu’il y a des interrupteurs près de chaque entrée.
Les détecteurs d’absence ne sont pas recommandés dans les zones où il y a de nombreuses entrées sans interrupteurs comme les cages d’escaliers, les couloirs ou les entrepôts. En outre, ils ne conviennent pas bien dans les endroits où un certain niveau d’éclairage est nécessaire immédiatement, tels que les escaliers et les salles mécaniques, à moins que le système de contrôle soit réglé afin de baisser l’éclairage et non pas de les éteindre durant les heures d’utilisation normales.
L’éclairage représente environ 20 % de la consommation totale d’énergie dans les bâtiments commerciaux. L’ajout de commandes d’éclairage est une modernisation simple à réaliser. Celle-ci peut entre autres réduire les coûts énergétiques tout en aidant à répondre aux lignes directrices et aux régulations environnementales, corporatives et gouvernementales sur l’énergie.
Des études ont démontré que l’ajout de commandes d’éclairage pouvait réduire la consommation d’énergie d’éclairage entre 10 % et 90 %, voire plus, selon le type d’espace où les détecteurs sont installés.
Une étude menée sur un campus universitaire a montré que l’installation de détecteurs d’occupation câblés, pour commander l’éclairage dans plus de 200 salles réparties dans 10 bâtiments, avait permis de réduire les coûts annuels d’environ 14 000 $ avec un amortissement simple de 4,2 ans.
Université de l’Illinois. 2007. Rapport d’installation de détecteurs d’occupation
Salle de pause : 29%
Salle de classe : 40-46%
Salle de conférence : 45%
Couloir: 30-80%
Bureau, privé : 13-50%
Bureau, espace ouvert : 10%
Toilettes : 30-90%
Zone de stockage : 45-80%
Entrepôt : 35-54%
Centre de recherche sur l’éclairage. 2012. Les barrières et les possibilités de contrôle de l’éclairage:
http://online.etm.pdx.edu/bpa_summit/presentation/092412_c_1_Snyder.pdf
Un détecteur d’occupation perçoit la présence de mouvements dans sa portée, et transmet le signal à l’unité de commande. Si aucun mouvement n’est détecté après une période définie par l’utilisateur, le contrôleur conclut que l’espace est inoccupé et éteint la lumière. L’unité de commande traite les signaux du détecteur pour augmenter ou réduire l’alimentation de l’éclairage. Dans le cas d’un détecteur sans fil, le détecteur envoie un signal radio vers le contrôleur. Celui-ci augmente ou diminue alors la puissance de l’éclairage.
Les vérifications d’éclairage sont un excellent moyen de déterminer la rentabilité d’une installation de détecteurs de présence. À partir des données recueillies, nos ingénieurs éclairagistes peuvent déterminer s’il est possible d’installer seulement des détecteurs d’occupation et/ou si un projet d’éclairage plus important incluant leur installation permettrait de réduire la consommation d’énergie. Cela ouvre de grandes possibilités de nouvelles sources de revenus provenant de clients actuels, mais aussi de nouveaux marchés.
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